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Communiqués de presse

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COMMUNIQUE DE PRESSE du 12 juin 2003

La SNCB doit assumer son rôle socio-économique

Les turbulences à la SNCB ne sont pas près de s'apaiser. Il est évident que des mesures de rationalisation s'imposent, comme elles s'imposent d'ailleurs à tout moment et dans toute entreprise soucieuse d’assurer sa pérennité. Le problème de la SNCB est que, depuis trop longtemps, on y a oublié que cette remise en question devait être permanente. La SNCB, forte de son statut d'entreprise publique, ronronne dans les habitudes et la routine. Si le TGV fait maintenant partie du décor, c'est naturellement par contagion venant de France et d'Allemagne. Et les exigences de l’Union Européenne provoqueront d’autres sursauts. Par contre, subsistent chez nous des pratiques malheureuses : commandes de matériel souvent inadapté (les rames comportant 8 postes de conduite sont monnaie courante), coûteux (parce que dessiné par la SNCB et réalisé en petites séries) et dont la mise en service se révèle délicate. C’est ainsi que les dernières commandes (AR41 et voitures M6) ont d'ailleurs été momentanément mises en suspend tant les mises au point étaient laborieuses. Il existe pourtant, dans les catalogues des grands constructeurs, des matériels éprouvés, bien pensés, moins coûteux et offrant plus de confort (notamment l’accès de plain-pied). Autres handicaps : pléthore administrative (voir le nombre de directions générales), mauvais emploi du matériel (et du personnel), procédures obsolètes (I.O.T., pas de portes à fermeture automatique -donc pas de one-man car-, pas d'annonce en régional, pas d'arrêt à la demande –pourtant généralisé sur les réseaux étrangers-, pas de matériel avec accès de plain-pied (la seule porte des rames M6 aménagée pour l'accès de plain-pied n'est pas accessible au grand public, étant réservée aux PMR), pas de gestion moderne du réseau, pas d’ info online, … Nous suggérons à Monsieur Vinck de ne pas chercher à améliorer le résultat par la seule diminution des frais. Il est aussi important de rechercher une amélioration des recettes. Mais pas par une augmentation des prix. La SNCB n’est pas en situation de monopole (voitures, opérateurs low-cost, …) qui lui permettrait de pratiquer des prix surfaits. Un meilleur service rendu attirerait plus de clientèle et de recettes. Cela suppose des trains plus rapides et plus ponctuels, des dessertes plus fréquentes (il y a encore chez nous des dessertes bi-horaires) et plus étendues (sur certaines lignes, il n’ y a plus de départ d’un grand centre après 22 heures), des PANG (Point d'Arrêt Non Gardé) plus nombreux, … Il est grand temps d'ouvrir les placards, de débusquer les anomalies, de libérer les bonnes volontés, de faire preuve d'imagination. A ces conditions, la SNCB pourra continuer à remplir ses tâches d'entreprise publique, au service de la mobilité de toute la population. Il ne peut être question que la SNCB se replie sur des lignes « rentables » (TGV et IC) et abandonne ses missions de transporteur régional.

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