Communiqués de presse
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COMMUNIQUE DE PRESSE du 23 novembre 2012
Suppression de trains
La SNCB confirme son intention de supprimer 170 trains du service intérieur et 23 trains transfrontaliers.
Au mépris de son obligation de service public, la SNCB ne propose que dans quelques cas (moins de 10 %), des bus comme solution de remplacement.
Elle contraint ainsi des travailleurs qui terminent tard le soir ou débutent tôt le matin à recourir à la voiture.
Le critère de sélection de ces trains est que leur occupation ne couvre pas les frais énergétiques qu’ils entraînent.
A ce sujet, l’ACTP fait remarquer que
- - si la SNCB juge excessive la consommation énergétique, c’est parce qu’elle ne dispose pas de matériel léger adapté aux relations régionales : un matériel léger permettrait une dépense énergétique modérée ; il est bien connu que la propulsion sur rail est moins énergivore que la propulsion sur route.
- - il est écologiquement aberrant de remplacer des services assurés en mode électrique par des services diesel.
- - les coûts d’exploitation ne se limitent pas à la dépense énergétique. Les véhicules SNCB comptent deux agents, les bus ne comptent qu’un agent. Pourquoi le matériel SNCB ne serait-il pas assuré par un seul agent, comme en Hollande, en Allemagne , en Suisse,… sur les lignes régionales ?
- - le modèle suisse, dont la fréquentation est double de celle du modèle belge est basé sur le cadencement au moins horaire assuré 18 fois par jour, ce qui garantit l’attractivité des relations. Le projet SNCB supprime des relations à partir de grands centres après 21 heures (voire 19 heures !). Peut-on parler d’attractivité dans ces conditions ?
- - la limitation de certaines relations transfrontalières consiste, dans certain cas à supprimer 3 km de l’itinéraire ! On renonce dans ce cas à certaines correspondances intéressantes.
- - la diminution de l’offre de service public est particulièrement mal venue au moment ou les besoins de mobilité collective augmentent en raison du renchérissement de la mobilité particulière.
Il doit être possible de trouver, dans un budget de plusieurs milliards, quelques postes sur lesquels une économie de quelques millions permettrait de sauvegarder la mission de service public.
